La forêt domaniale de Coat an Noz- Coat an Hay est située dans les Côtes-d'Armor, sur les communes de Belle-Isle-en-Terre et Louargat et en moindre mesure Loc-Envel, Plounévez-Moëdec et Plougonver.
Nom
En breton, Coat an noz signifie bois de la nuit. L'origine de Coat an hay est plus obscure : cela pourrait signifier bois du jour en vieux breton, par opposition au bois de la nuit (le soleil couchant) et donc ici, le soleil levant.
Géographie
Description
La forêt est en majeure partie située sur la commune de Belle-Isle-en-Terre. Elle est traversée par le Léguer : on distingue le bois de Coat-an-Noz à l'ouest et le bois de Coat-an-Hay à l'est. « Coat-an-Noz, surtout, est admirable de pousse drue, de grandeur, de solennité farouche, avec tout à coup l'apaisement régulier d'un parc, autour de la maison de la Bosse, en pleine forêt, non loin des Forges » écrit Gustave Geffroy en 1905.
Géologie
Une zone ferrifère se trouve dans la partie orientale du synclinal des Monts d'Arrée ; le minerai de fer est interstratifié dans des couches dévoniennes. Il a été exploité par le passé, à des dates indéterminées, entre Lohuec et Plougras, dans des lieux-dits comme Pengalet, le Rocher, Landeven, ainsi que dans la forêt de Beffou et à La Chapelle-Neuve. C'est ce minerai qui a alimenté les anciennes forges situées à l'entrée de la forêt de Coat-an-Noz, au sud de Belle-Isle-en-Terre.
Histoire
Des voies romaines ont traversé le secteur, un artisanat de métallurgie semble déjà s'être développé à cette époque.
Un massif forestier englobait peut-être les forêts de Coat-an-Noz, Beffou, Avaugour, et Lorge avant le XIIe siècle.
Les forges se sont développées à partir du XVIIIe siècle, grâce à la proximité des rivières. On y extrayait fer, argent et plomb entre autres. Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du XXe siècle) en forêt de Coat-an-Noz.
Les propriétaires successifs, la maison de Suffren, puis au XIXe, la maison de Faucigny (branche des Faucigny-Lucinge, comtes de Sesmaisons) et enfin Robert Mond sera le dernier propriétaire du domaine.
Le château
Le château de Coat-an-Noz a été construit à partir de 1858 par Cécile de Kergorlay (1807-1883), épouse de Robert de Sesmaisons, pour sa fille, Françoise de Sesmaisons (1838-1901), mariée en 1859 avec le prince Charles de Faucigny-Lucinge. En 1923, Le prince Bertrand de Faucigny-Lucinge, pilote de courses automobiles, vend le château et le vaste domaine forestier qui l'entoure.
En 1929, Sir Robert Mond, surnommé « le roi du nickel, » achète le château pour son épouse Marie-Louise Le Manac'h (Lady Mond), originaire de Belle-Isle-en-Terre. Après la mort, sans enfant, en 1949, de Lady Mond, la forêt devient forêt domaniale et le château passe entre les mains de divers propriétaires. Laissé longtemps à l'abandon, ce vaste édifice a bénéficié, depuis 2011, d'importants travaux à son gros-œuvre : réfection de la charpente, de la toiture et des maçonneries.
Sites naturels
Les rivières, le Guic à Coat-an-Noz et le Léguer à Coat-an-Hay. Le Cap est un site rocheux remarquable, on y domine le paysage. La flore y est essentiellement composée de buis.
Faune
Loutres, chauves-souris.
Activités
Randonnée, pêche.
Légende
Le fantôme du chevalier du Cap, sort une fois l'an et tranche le chef du malheureux qui le croise,,.
Références
Articles connexes
- Château de Coat-an-Noz
- Léguer
- Belle-Isle-en-Terre
- Louargat
- Loc-Envel
- Plounévez-Moëdec
- Plougonver
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